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1 mars 2022

Bitam: à qui profite réellement cette politique de la division et du sabotage ?

Pourquoi tant d'agitation et décision à Bitam? 



Alors que le pays est dans un calme politique absolu , Bitam semble vivre une ambiance politique sous fond de tensions et sabotage entre filles et fils.

Cette situation me pauses à m'exprimer sur les logiques qui animent les élites politiques du département du Ntem. Certes, il y a lieu de reconnaître que de toutes les régions du G9, le département du Ntem est le plus politique. Certes, ailleurs il y a des tensions mais , le cas de Bitam est loin d'être comparable à d'autres villes de la province du Woleu-Ntem.

Avant 1993, c'est à dire sous l'ère d'Essimegane et Oyono Aba'a, la politique était une affaire de lutte idéologique et surtout de promotion socioprofessionnelle des filles et fils de Bitam.  La divergence d'opinion n'affectait en rien les liens de paternité et fraternité des fils du département du Ntem.

Aussi, la vie  sociale et familiale s'organisait hors du champ politique. L'assistance et la tolérance étaient au rendez-vous entre les adversaires politiques. 

Cependant,  de 1995 à 2006, la scène politique a connu un bouleversement Total avec l'introduction d'une nouvelle pratiques politiques. Une pratique totalement aux antipodes des fonds batissimos des pères fondateurs de l' histoire politique de Bitam.

 Les nouvelles élites politiques des années 95 à 2006 installèrent une politique basée sur la violence,  le chantage où le mensonge était  érigé en modèle.  La violence verbale et corporelle  installa alors au détriment des  arguments politiques.

A titre d'illustration, on retiendra les témoins  et  l'immense violence observé aux élections législatives de 1996 à la commune et au canton Ekoreté. Le souvenir est encore dans la conscience collective.  

 Les retentissements des coups de fusil et les bagarres étaient signalés pour la première fois dans le département du Ntem. 

Durant cette période, Bitam et sa population se sont Balkanisés. C'est ainsi qu'apparaît pour la première fois le concept de Camp politique. Au sortir de ces élections, tout le monde était étiquetté  comme l' homme X ou de Y.

C'est ainsi que le bitamois pertait  son identité socioculturelle au détriment de l'identité politique entraînant de facto des clivages entre frères et sœurs.

Les liens sociaux étaient relayés au second plan  car, il fallait défendre à tout prix les intérêts de son mentor politique. 

Cette situation, savement entretenue par les élites politiques de Bitam avait pour seul but d' affaiblir la dynamique populaire pour mieux garantir leur l'hégémonie personnelle. C'est dans cette logique d'affaiblissement de Bitam que la jeunesse fut socialisée politiquement. Avec pour modèle deux individus qui ont régné en maître absolu. Il s'agit des Messieurs Emmanuel Ondo Methogo et René Ndemezo'o Obiang. 

Chers amis et lecteurs, il faut retenir que la situation d'intenses division des filles et fils de Bitam aujourd'hui trouve ses origines avec ces deux personnes. 

Avec eux, le bitamois devait faire un choix d'appartenance. Soit l'on était homme de René où celui d'Emmanuel. La haine entre les deux hommes a pollué la scène politique de Bitam jusqu'au sommet. On se souvient des querelles d'égo entre les deux hommes lors des fêtes tournantes avec la visite d'Omar Bongo.  Le pauvre était obligé d'envoyer sa femme chez   René et lui était parti chez Ondo Méthode. 

Cependant, il faut aussi rappeler que cette émiettement des élites du département du Ntem a contribué fortement au non remplacement de la classe politique. 

Depuis 30 ans,  c'est toujours les mêmes qui semblent tiré les ficelles.  Tout doit passer par eux, ils décident de tout. Ils se définissent toujours comme des faiseurs de rois et promotions.

Pire, ceux qui veulent se démarquer de leur vision rencontrent la colère et les attaques de leurs fans. Prenons l'exemple  de Jean Michel Edou Sima, Pascal Boileau Obiang Nkoulou,  Ollomo Georges, Mezui Hyper etc. Ces premiers jeunes à l'époque avaient payé les frais de leur ambition jugé de démesuré par les deux gourous.

 Après ces premières victimes, d'autres jeunes ont sacrifié leurs vies pour avoir dit non à l'hégémonie de ces derniers.  Tout était devenu un enfer pour eux, radiation, licenciement, exclusions et diffamation. La sentence avait un but, dissuadé  les petits malins qui refusaient de se soumettre. 

Oui chers amis, disons les choses vrai pour notre Bitam. 

Aujourd'hui, la même politique refait surface cette fois avec leurs disciples.  Le sabotage, le mépris des adversaires politiques, division des élites politiques, les coups bas. 

Pendant qu'ailleurs, les filles et les fils d'une même localité se soutiennent face aux enjeux , à Bitam, on observe une guerre de clans. 

Plusieurs personnalités ont subi ces pratiques de la part de ces deux camps précités. C'est le cas de Pastor Ngoua N'neme alors qu'il était Ministre fut combattu sans raison. Patrick Eyogho et Nsefoumou  n'avaient aucune visibilité par rapport à leur mentor. .  D'ailleurs, ils étaient considérés comme les enfants de René et non comme autorité politique. Au  canton Sud,  l'ensemble des Ministres n'avaient jamais  réussi à affaiblir l'hégémonie de Ondo Methogo.

Après eux,  Tony Ondo Mba ce dernier a une histoire à écrire sur l'hôtel de la trahison politique de Bitam. 

Aujourd'hui, l'on assiste au même scénario avec Charles Mve Ellah. Tous ces ennemis sont tous de la même écurie. Toujours la même stratégie, diffamation, injures, dénonciation, victimisation, division. Comme lui , celui qui viendra après s'il n'est pas du clan des seigneurs aura le même traitement. 

Mais la grande question est de savoir à qui profite cette division? 

Pour ma part, il faut déjà tourner la page de ces deux personnages politiques. Il faut combattre leur idéologie de la division qui fait toujours d'eux les hommes de références.  Il faut confronté l'idée de leurs disciples sur la place publique.  

Aujourd'hui, une nouvelle classe politique est possible à Bitam  et j'ai pas peur de le dire. 

Depuis, 2012, j'ai décidé de marcher au côté de Charles Mve Ellah pour une raison simple. Sa vision est très différente que celle de la majorité des élites politiques de Bitam et coïncide avec mes attentes.

Oui, disons le, j'ai souvent conduit plusieurs jeunes chez lui et ces derniers me donnent raison après échanges. Pour ce faire j'ai pas utilisé les méthodes d'intimidation pour renverser leur opinion. 

Si, je parle de moi c'est parceque j'estime que ma voix compte dans le paysage politique de Bitam étant que jeune conscient.

Et c'est parceque que c'est nécessaire que j'ai décidé de parler car, notre département est en perte de vitesse. Trop de division, trop de coups bas, trop haines entre filles et fils de Bitam. 

C'est parce que ça ne peut plus continuer que je viens ici, proposé l'organisation des Assises Politiques de Bitam. Chacun pourra ainsi présenter la vision politique qu'il défend pour Bitam. 

La mienne est celle défendue par Charles Mve Ellah qui se résume par le respect de l'identité socioculturelle au détriment de l'identité politique.

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