Gabon: MOCIRES une voie de légitimisation d'Ali Bongo?

Mes chers lecteurs l’évolution politique du Gabon nous interpellent tous et chacun de nous doit être attentif. Pourquoi être attentif, simplement parce que nous observons un glissement progressif vers un consensus latent. Les personnes qui étaient  jadis motivées semblent passer à autre choses. Nous observons la création des partis politiques et autres mouvements dont le dernier en date en MOCIRES.

En 2009, Jean Eyeghe Ndong avait ouvert la voie pour le choix d’un candidat unique et ce fut André Mba Obame le fer de lance de cette élection. AMO a fini par gagner cette élection mais Ali Bongo et ses militaires se sont imposés de force. De 2009 à 2010 la crise était violente grâce à la ténacité d’AMO qui ne lâchait pas prise.  

Pourquoi la victoire d’AMO fut facilement volée ?

Au Gabon les leaders politique sont immatures, ils croient tous à l’impérialisme et l’interventionnisme  occidental.  Ils ont un double discours au crée des temps tantôt le France est dangereuse, allier du pouvoir tantôt ont scande des slogans d’une France sauveur et libératrice. Ce double discours n’est pas inexplicable à la base car les leaders politiques que nous avons eut ces derniers temps partagent une seule et même idéologique c’est celle qui consiste à voir le blanc comme un magique. Ils appartiennent tous à la classe des évolués, ils ne peuvent rien faire sans la caution morale, politique, et culturelle de la mère patrie (France). Ils tremblent face aux élus français oubliant que le Gabon est un pays. Dans cette démarche la France ne force plus pour brader les richesses du pays car elle dirige encore tout sans violence. Comme la majorité de ces leaders ont appris en France, ils restent nostalgique des moments sombres de la guerre froide.  Leur logique se résume à une seule phrase «  la vérité, la démocratie, le pouvoir sonne blanc  sans eux rien n’est possible ».

La vérité et la victoire à une élection sonnent blanche  pour nos leaders politiques. C’est pourquoi un simple documentaire de France 2 a pousser AMO à prêter serment presque 2 ans après sa victoire. Fallait –il attendre France 2 pour écouter ce que les gabonais savaient depuis ?  Bref AMO n’est plus avec nous et son combat a eut le mérite de redonner confiance et courage au gabonais. C’est d’ailleurs pourquoi il disait que personne ne volera sa victoire car a regarder de près Ali Bongo n’a jamais été respecter comme un président.

 Si AMO était très crains par ALI, Jean Ping semble dépourvu de courage et d’audace. Certes il a une position claire sur le dialogue et autres le vrai problème réside sur le temps qui passe. Pourquoi certains leaders qui gravitent autour de Jean Ping crée a tout bout de champs des partis politiques ? Pourquoi Jean Ping ne s’en prend jamais à eux en dénonçant l’attitude de ces dernières ?  Les Gabonais ont voté Jean Ping comme un seul homme mais que remarquons nous le même discours qu’AMO. On attend la réaction de la communauté internationale. Mais on se demande à quoi sert le vote au Gabon si après chaque victoire on ignore la volonté du peuple pour tenir compte que celle de la France et les autres.

M. Jean Ping  et ses compagnons semblent s’inscrire dans un processus consensuel à long terme. Ils ne diront jamais publiquement qu’Ali est président non mieux on ne les verrait jamais au côté d’Ali mais au fond ils ne constituent non plus une menace pour Ali Bongo.  C’est un deal entre les initiés.