Jean Ping: la vague jaune atteindra t-elle le Palais

Les gabonais s'interrogent depuis le coup d'Etat électoral du 31/08/2016 sans compter les violences militaires jamais produites au pays. Un climat de peur basé sur un avenir flou, sombre, incertains avec  la trahison comme monnaie d’échange. Les états major se regardent en chien de faïence, pendant ce temps la peur et l'inquiétude prend le dessus. 

Une diaspora pas vraiment structurée mais plus que déterminer à déraciner le régime des Bongo.  Cette lutte invisible à crée des divisions entre ceux qui reconnaissent Jean Ping comme PR et les autres qui adoubent Ali Bongo comme leur champion. Le président élu Jean Ping est traité de PR de la diaspora par les pédégistes en retour Ali Bongo s'apparente à un chef de gang pour ses adversaires. Ce scénario est semblable à celui de 2009 et  seul le prétendant qui avait plus de couille l'avait emporté. Les gabonais regardent les faits et geste de Jean Ping, l'espoir de voir la vague jaune à la présidence est dans ce regard. Mais, il est à craindre que 2009 soit finalement 2016 car, le peuple gabonais commence à douter de la démarche de Jean Ping. Mais ce doute n'est pas synonyme de ralliement à Ali Bongo au contraire la haine envers le fils d'Omar Bongo a déjà pris une dimension terrible depuis les massacres du 31 aout. 

Ali Bongo sait très bien que le peuple gabonais ne veut plus de lui point barre comme on dit au quartier. Au-delà de son manque de considération pour Ali Bongo, ce même peuple est fatigué du jeu de cache-cache de Jean Ping. Les gabonais ont besoin d'un vrai guerrier, un va en guerre pour chasser les pédégistes du pouvoir. Les hésitations de Jean Ping ont créé une nouvelle expression dans le marché politique gabonais "le Game". Oui tout le monde va gamer anciens et nouveaux chacun plaide pour lui-même. Les jeunes créer désormais leurs partis politiques pour défendre leurs intérêts, le jeu est devenu flou et on ne sait plus qui est qui et qui fait quoi?

Certes le discours de Jean Ping n'a pas changé dans le fond mais la forme montre qu'il a peur de la violence. Malheureusement la violence est le second nom d'Ali Bongo.

Cher président élu, on fait comment? 

Comments

[gabon]

elle arrivera