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12 février 2014

Le 8 juin 2008 le Gabon enterre son président

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Le 8 juin 2008 le Gabon enterre son président Omar Bongo, certains annoncent la fin d’un règne et d’autres la guerre des clans. Le 30 août 2009, les gabonais vont aux urnes pour élire un nouveau président et Ali Bongo est donné vainqueur. Le 27 janvier 2011, son altère égo André Mba  Obame s’autoproclame président de la République gabonaise. La réaction des adversaires ne s’est pas fait attendre, Jean François Ndoungou Ministre de l’Intérieur suspend le parti « Union Nationale » ainsi commence la guerre des clans.

Pays de paix sous Omar Bongo, le Gabon est devenu un pays en plein crise douce. D’un côté les émergents dirigés par Ali Bongo et de l’autre les durs inspirés par André Mba Obame.  Si Ali bongo compte sur la nouvelle génération sans expérience politique, André Mba Obame lui, recrute au sein du PDG.

Le pays est divisé en trois grands groupes politique, les émergents de la galaxie présidentielle nouveaux riches (ABO), les Centristes aux allures de singes politiques (UFC), les braves durs (UFA) donc le centre nerveux de la stratégie repose sur l’Union Nationale (AMO).  Dans le premier groupe, on retrouve les futurs hommes d’AMO qui reprochent au PR ABO d’avoir ouvert la porte du pouvoir aux situationnistes opportunistes. Dans ce champ d’usurpateurs on retrouve Alain Claude Bilié Bi Nze qui avait fait ses classes au côté de Mba Abessole. Pour cet homme seul le ventre guide les choix politiques, on lui reproche d’avoir ravivé la place de Charles Mveh Ella ancien perroquet du PDG. Pour les anciens  voient Maixent Acrobessi comme bête noir car ce béninois gère toutes les arcanes du pouvoir il fait des insomnies au SG du PDG Faustin Boukoubi. Lors d’une rencontre entre F.Boukoubi et Guy Nzouba           Ndama, le SG s’était plein en ces termes « si Ali continue a protégé le popo, 2016 sera la fin pour lui ».

Le divorce d’AMO avec le PDG a donné naissance à l’alliance contre natures et c’est sur celles-ci que repose la fin d’ABO. Aujourd’hui AMO a conquis les cœurs du clan Myboto (Haut-Ogooué), clan Jean Eyeghe Ndong (Estuaire), clan Missambo (Ogooué Lolo), clan Ogoulenguendé (….), clan Manganga Moussavou (Ngounier), le dernier sur la liste c’est le clan Jean Ping (Ogooué Maritime). La particularité c’est que ses hommes valent des milliards et étaient tous à l’école d’Omar bongo.  Le nombre d’abonnés au clan AMO n’est pas fini car dans le Woleu-Ntem, les populations reprochent aux uns leurs refus de soutenir AMO ainsi autours d’une rencontre entre René Ndemezo’o et les sien en décembre 2012, ce dernier autours d’un discours fleuve a demandé pardon en promettant qu’il suivra la consigne en 2016. Ondo Methogo, Enguangha Owono,    attendent le moment opportun en 2015 pour se retirer du PDG car selon nos sources ne supportent plus l’insolence des émergents.

Ali Bongo peut-il encore remporté l’élection face à ces anciens camarade pas sur répond un membre du comité central car selon lui « voté Ali c’est voté Accrobessi le béninois ». Le combat s’annonce rude pour les émergents car certains attendent de quitter le navire en plein campagne pour déstabiliser la stratégie d’Ali Bongo c’est le cas de Chambrier, Biyoghe Mba,  Angélique Ngoma, Coniquet et Laure Olga Ngoundjou, Flavien Nzoundou et Raymond Ndong Sima. Ces dernier reproche au patron des émergent d’avoir trahi l’accord de 2009.

Ali Bongo peut-il compté sur les jeunes de sa galaxie pas sur car l’arrivé de Vivian Pea mais sur le cœur pour son Congo natale ne plait plus aux griots de 2009.

Sachant sa santé fragile AMO a recruté Jean Ping pour 2016, ainsi lors d’une rencontre entre PING, AMO et John Nambo à Paris en juillet 2013 le néo-opposant a posé les bases de sa stratégie. Elle est simple car se basant sur la diabolisation et la dénonciation des actes du pouvoir.  Pour coroner le tout les hommes de l’ombre d’AMO fait du lobby pour associer la diaspora gabonaise à cette lutte.

Mais le combat n’est pas gagner car Ali Bongo vient de mettre ses meilleurs soldats aux postes stratégiques du ministère de la défense et la justice en cas de pépin ils feront le sal boulot.

La crise gabonaise va-t-elle vers la solution finale ? C’est le but de ma prochaine sortie

 

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